APRNEWS- Demandant à la Cour d'enquêter sur les allégations selon lesquelles des fonctionnaires ougandais, notamment le commandant en chef des Forces de défense populaires de l'Ouganda (UPDF)

et président de l'Ouganda, le général Yoweri Museveni, ainsi que son fils, le général Muhoozi Kainerugaba, sont impliqués “dans la torture et d'autres mauvais traitements infligés aux opposants au régime dans des lieux de détention secrets”. Au total, 26 fonctionnaires sont cités dans la requête, qui a été déposée le 11 juillet, auprès de la CPI à La Haye, aux Pays-Bas. Elle est accompagnée de déclarations sous serment qui auraient été enregistrées par plus de 200 personnes, toutes affirmant avoir été victimes des crimes présumés.

M. Afran a déclaré jeudi affirme que si la CPI acceptait la requête en vue de juger l'affaire, d'autres officiers de police et militaires ougandais pourraient également être jugés pour les mêmes délits. "Il est important de souligner qu'en cours de route, d'autres [officiers] de la police et de l'armée seront inclus. La Cour est ouverte à cela", a-t-il déclaré.

Jeudi, le procureur général Kiryowa Kiwanuka a laissé entendre que, bien que le gouvernement n'ait pas reçu officiellement une copie de la pétition, la décision de saisir la CPI n'était peut-être pas nécessaire. "La CPI est par nature une cour de dernier recours et elle ne fait que compléter le système judiciaire d'un État signataire lorsque celui-ci n'a pas rendu la justice ou ne peut pas le faire", a-t-il déclaré.