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APRNEWS : RDC - La mobilisation de l’opposition en vue d’exiger l’annulation des élections interdite

APRNEWS - RDC - La mobilisation de l’opposition en vue d’exiger l’annulation des élections interdite
Mercredi, 27 décembre 2023

APRNEWS : RDC - La mobilisation de l’opposition en vue d’exiger l’annulation des élections interdite

APRNEWS : Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a interdit la mobilisation de l’opposition visant à exiger l’annulation des élections du 20 décembre.

APRNEWS - En République Démocratique du Congo, le gouvernement vient d’interdire la première mobilisation de l’opposition. Prévu demain, mercredi 27 décembre, le rassemblement a pour but d’exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre. Outre l'Eglise catholique, l’opposition dénonce une cascade d’irrégularités. Elle compte attaquer en justice le président de la  commission électorale.

Une « démarche (qui) ne repose sur aucune légalité

Le gouvernement congolais interdit la première mobilisation de l’opposition prévue demain pour exiger l’annulation des scrutins. Lors d’une conférence de presse ce mardi, le numéro deux du gouvernement, Peter Kazadi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité, a prévenu que les forces de sécurité seront mobilisées pour s’assurer que la marche n’ait pas lieu.

« La manifestation de demain a pour but de mettre à mal le processus électoral engagé. Le gouvernement ne peut pas accepter cela. Leur démarche ne repose sur aucune légalité. Il s’agit d’un acte désespéré des gens qui se sentent perdants. Alors que la Céni n’a pas encore publié les résultats », a déclaré, ce mardi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité.

« Mettre le pays à feu et à sang »

Selon Peter Kazadi, les opposants « prennent les devants pour faire ce qu’ils ont toujours souhaité, c’est-à-dire contester et rendre le pays ingouvernable. Aucun gouvernement au monde ne peut accepter que cela se produise sur son territoire. Donc, nous n’allons pas nous laisser faire ». Et de défier : « Je peux vous rassurer, il n’y aura pas cette marche tout simplement parce que cela ne cadre pas avec le contexte ».

Pour le vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur, « cela ne cadre pas non plus avec le processus. Cela viole les dispositions légales qui prévoient que la contestation des résultats se fasse devant la Cour constitutionnelle, ou le tribunal compétent… Nous sommes au courant de toutes ces préparations visant à aboutir à un chaos… Ils voudraient mettre le pays à feu et à sang ».