Alassane Ouattara et ses pairs de la sous-région ouest-africaine ont tenu le 57e Sommet ordinaire de la CEDEAO, le lundi 7 septembre, à Niamey. A l'issue de cette rencontre, d'importantes décisions ont été arrêtées pour une intégration réussie au sein de l'espace communauté.

Le service de communication de la présidence ivoirienne revient sur l'essentiel de ce qui a été décidé dans la capitale nigérienne.

Les Etats ouest-africains se sont engagés à faire revenir au Mali son ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, parti samedi se soigner aux Emirats arabes unis, si la justice a besoin de lui, a-t-on appris dimanche auprès de la junte qui l'a renversé et de l'organisation régionale.

Les 15 Etats de la Cédéao ont "pris des engagements écrits pour que IBK (surnom de l'ex-président) se présente si la justice a besoin de lui", a affirmé dimanche à l'AFP une source proche de la junte qui l'a renversé le 18 août.

La junte au pouvoir au Mali depuis trois semaines lance samedi et dimanche, sous le regard attentif de la communauté internationale, une vaste consultation avec les partis politiques et la société civile, sur la transition censée ramener les civils à la tête de ce pays en proie aux attaques jihadistes meurtrières.

Invité à l’émission Soir D’info, sur la TFM, ce mardi soir, à 20h35, le musicien auteur compositeur sénégalais, Didier Awadi, interpellé sur la situation en Côte d’Ivoire et un peu partout en Afrique a révélé que le chef de l’Etat ivoirien « Alassane Ouattara a été très mal élu ».

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) persiste et signe quant au respect par les Etats membres, de ses grands principes.

La junte militaire avait prévu la réunion de ce samedi 29 août, au lendemain de la visioconférence des chefs d'État de la Cédéao qui ont exigé que les militaires rendent « immédiatement » le pouvoir aux civils, en lançant un processus de transition d’un an maximum, dirigé par un président et un Premier ministre civils.

De sources diplomatiques, radio Oméga a appris la présence à Ouagadougou ce jeudi 27 août du numéro deux du "Comité national pour le salut du peuple" (CNSP) au Mali, le colonel Malick Diaw.

Alioune Tine est un familier des crises qui ont secoué l'Afrique de l'Ouest, pour y avoir travaillé longtemps comme directeur régional d'Amnesty International.

C'est un fervent défenseur des Droits de l'Homme respecté dans toute la région. Alors que le débat sur le syndrome du troisième mandat fait rage en Côte d'Ivoire et en Guinée, où des élections présidentielles sont prévues en octobre, il redoute une violente déflagration aux conséquences incalculables.

Maître Affoussiata Bamba Lamine, membre du mouvement GPS ( Générations Peuples et Solidaires ), a tenu a faire une analyse de la situation du Mali et de la Cote d'Ivoire, tout en indexant les Organisations internationales que sont la CEDEAO, l'UA et l'ONU.

Voici sa déclaration :

Au regard des derniers évènements qui se sont déroulés au Mali, de la destitution du président IBK en passant par les sanctions de la CEDEAO, bon nombre de groupements politiques ont tenu à s'exprimer sur la situation. C'est dans cette optique que le Parti Communiste du Benin a fait une déclaration dans laquelle il apporte son soutien au peuple malien.

" Non aux pressions extérieurs sur le peuple malien