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APRNEWS : Diomaye impose des taxes aux entreprises françaises

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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye plaide pour un partenariat « repensé » avec l’Europe

Le président du Conseil européen, Charles Michel, était en visite à Dakar lundi 22 avril. Il s’est dit favorable à ce que « des améliorations » soient apportées « de part et d’autre », en citant « la question de la pêche et des ressources halieutiques ».

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, investi le 2 avril, a plaidé pour un partenariat « rénové » avec l’Union européenne (UE) lors d’une déclaration conjointe avec le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite au Sénégal lundi 22 avril. Entre l’Europe et Dakar, « la coopération est dense et multiforme mais, ensemble, nous voulons un partenariat repensé » et « apte à soutenir la dynamique novatrice que nous voulons imprimer à nos relations », a affirmé le nouveau chef de l’Etat.

M. Faye avait promis dans son programme de rétablir une « souveraineté » qui a été bradée, selon lui, à l’étranger. Il souhaite notamment renégocier des contrats gaziers et pétroliers ainsi que les accords de pêche signés avec l’UE. Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une surexploitation des ressources halieutiques, alors que leur activité représente une part importante de l’économie de ce pays côtier.

Le President Diomaye Faye a été à l’honneur hier lors de sa rencontre avec Charles Michel, Président du Conseil Européen, promouvant une nouvelle politique fiscale. Le président sénégalais a expliqué les raisons pour lesquelles il est vital que les entreprises françaises opérant au Sénégal paient leurs impôts dans le pays, une mesure qui, selon lui, devrait rapatrier des centaines de milliards de CFA au bénéfice de l’économie nationale.

Ce sujet a suscité un large soutien public

Le président sénégalais a expliqué que les priorités de son gouvernement « s’articulent autour d’un modèle économique endogène d’industrialisation avec comme rampe de lancement le secteur primaire – agriculture, élevage et pêche – mais aussi le renforcement des infrastructures économiques, telles que les chemins de fer, l’électrification, les télécommunications et le réseau routier »« Les investisseurs européens dont les entreprises ont des compétences avérées dans ces différents secteurs sont les bienvenus »