Dr Arsène Ouattara est administrateur d’entreprise et cadre du PDCI-RDA, le parti dirigé par le président Henri Konan Bédié. Dans cet entretien, il dit ce qu’il pense du Faucon de Daoukro et révèle une action qu’il prépare afin d’immortaliser son nom.

Vous avez disparu des radars depuis la fin de l’élection municipale 2018 à Cocody. Que faites-vous aujourd’hui à part vos occupations politiques et professionnelles ?

Je me consacre à mon épouse et à mes enfants comme tout bon chef de famille. En tant qu’administrateur d’entreprises et homme politique, il est difficile pour nous de parler de notre quotidien sans évoquer ces deux aspects. Mais, pour être plus précis avec vous, je travaille présentement au lancement des activités de la Fondation Internationale Henri Konan Bédié que j’ai créée depuis 2015.

Pourquoi une Fondation Henri Konan Bédié, et pour quels objectifs ?

Le Président Henri Konan Bédié est un don que Dieu a fait à la Côte d’Ivoire. Il était un syndicaliste chevronné pendant son parcours académique. Aujourd'hui, c'est un intellectuel hors pair, héritier du Président Félix Houphouët-Boigny dont il est le protecteur du prix (Le Prix Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix. Ndlr). Bedié est un grand visionnaire. Ses immenses qualités d’homme d’Etat ont contribué au développement social et économique de notre pays et du monde en général. Voyez-vous, cet grand Homme et son épouse m’ont fait l’honneur de m’adopter comme leur fils. C’est donc pour moi un devoir moral et d'honnêteté avec ma conscience, que de créer cette Fondation, pour immortaliser toutes ses œuvres. Il s’agira pour nous, de faire la promotion des valeurs et des grandes actions du Président Henri Konan Bédié et de les inculquer aux nouvelles générations.

Vos projets à court et moyens termes ?

Je préfère parler de projets à court terme, au regard des contraintes sanitaires dues à la pandémie du coronavirus. Nous préparons activement notre sotie officielle qui se fera lors d'une grande Conférence sur les œuvres du Président Bédié. En fonction de l’évolution de la crise sanitaire, nous développerons les autres axes de nos projets.

Peut-on espérer vous revoir sur la scène Politique ?

Je n’avais pas véritablement quitté la scène politique. Mais je peux vous dire que très bientôt, nous serons encore au-devant de la scène.

La rédaction APRnews

Anne-Marie Kacou (Avec Sercom)