Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire Ivoirien ont procédé ce jeudi 30 avril 2020, à la signature d’un accord de collaboration portant sur le « projet de réconciliation des ivoiriens pour une paix durable », au siège du premier parti.

À en croire les signataires, ce document cadre qui consigne leur engagement commun vise à œuvrer de concert pour le retour de la paix et de la réconciliation des Ivoiriens qui en expriment le besoin.

Le mercredi 29 avril 2020, lors du Conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a décidé de retirer la signature particulière de l'État à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), afin qu'il ne soit plus possible pour un individu ou une personne morale de droit privé ivoirien, de saisir cette juridiction continentale, s’il constate des violations des droits de l’homme. 

Pour le Front populaire ivoirien (FPI), version Pascal Affi N’Guessan, malgré l’épidémie du Covid-19, la Côte d’Ivoire est encore dans les délais pour tenir l’élection présidentielle à la date du 31 octobre 2020. 
Joint par Aprnews, Sangaré Issiaka, secrétaire général de cette tendance du FPI (la branche reconnue par les autorités du pays), a affiché cet optimisme, en dépit du fait que l’opération d’enrôlement des électeurs n’a pas encore démarré, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. 

Voilà plusieurs semaines que les Ivoiriens appelaient de tous leurs vœux, une union sacrée de la classe politique nationale dans la lutte contre le nouveau Coronavirus (Covid-19), qui a déjà infecté 179 personnes et causé un décès dans le pays. 

Leurs vœux seront enfin exaucés avec la rencontre annoncée des leaders des trois plus grands partis de la scène politique nationale. 

A la suite de sa convocation, le collectif des avocats de Assoa Adou a pondu un communiqué ce lundi 23 mars 2020. AprNews vous livre la déclaration. 

Le samedi 21 mars 2020, la Préfecture de Police d’Abidjan a délaissé au domicile de Monsieur ASSOA ADOU, le Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien, une convocation l’invitant à se présenter au service des enquêtes générales de ladite Préfecture le lundi 23 mars 2020, à 10 heures.

La réunion du Conseil politique du Rhdp tenue le jeudi 12 mars 2020 au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire à Abidjan (capital économique de la Côte d’Ivoire), et qui a permis la désignation du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a été un calvaire pour le ministre Albert Mabri Toikeusse, qui rêvait de se voir désigner à la place.

Le mardi 10 mars 2020, Adama Bictogo, Directeur exécutif du Rhdp (parti au pouvoir en Côte d’Ivoire) a qualifié d’émotionnellement difficile à accueillir, la décision du Président ivoirien Alassane Ouattara (président de leur parti), de se retirer de la cours à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

La question du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique en Côte d’Ivoire. Secrétaire national à la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) pro-Gbagbo, Blaise Lasm a assuré que c’est le président ivoirien, Alassane Ouattara qui empêche Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de regagner la Côte d’Ivoire. 

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo n’a « jamais mandaté, ni autorisé une quelconque intervention, en son nom, de Monsieur Pascal Affi N’guessan auprès des autorités ivoiriennes » selon son avocate Habiba Touré. 

Cette réaction parue dans un communiquée qu’elle a signé fait suite aux informations livrées par le confrère Jeune Afrique.

Simone Ehivet Gbagbo, épouse de Laurent Gbagbo ancien président ivoirien s’est réjouie du rapprochement entre son compagnon et Pascal Affi N’Guessan, président contesté de leur parti, le FPI. 

Lors d’une rencontre avec les militants du parti de gauche à Abidjan, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a indiqué que par cette rencontre, Laurent Gbagbo a « entrainé tout le FPI dans un exercice grandeur nature de réconciliation réelle ».