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APRNEWS - Attaque à Grand-Bassam en 2016: Les suspects sont jugés

Attaque - Terrorisme - Grand-Bassam
Jeudi, 1 décembre 2022

APRNEWS - Attaque à Grand-Bassam en 2016: Les suspects sont jugés

APRNEWS - Quatre des accusés arrêtés dans le cadre d'une attaque extrémiste islamique de 2016 qui a tué 19 personnes sur une plage touristique en Côte d'Ivoire ont comparu devant le tribunal mercredi pour faire face à des accusations de meurtre et de terrorisme.

APRNEWS - Les autorités ont publié la semaine dernière les noms de 18 accusés accusés dans les meurtres de Grand-Bassam, qui ont ensuite été revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Il s'agissait de la première attaque terroriste de ce type dans le pays, et elle a aggravé les craintes que l'extrémisme islamique ne se propage plus au sud depuis le Mali et le Burkina Faso voisins. Dans l'année qui a suivi les violences, des suspects ont également été arrêtés dans ces pays ainsi qu'au Sénégal.

Les procureurs n'ont pas précisé où se trouvaient les autres accusés mercredi ni s'ils pourraient comparaître à une date ultérieure.

Prosper Kouassi, un avocat de la défense représentant les détenus, n'a pas non plus pu fournir d'explication.

"C'est le procureur qui doit répondre", a déclaré Kouassi. "On nous a présenté les quatre personnes, ce sont les quatre personnes que nous défendrons."

Grand-Bassam est relié par l'autoroute à Abidjan, la plaque tournante commerciale de la Côte d'Ivoire, et était une destination de week-end populaire pour les amateurs de plage.

Parmi les victimes ce jour-là figuraient 11 Ivoiriens, quatre Français, un Allemand, un Libanais, un Macédonien et un Nigérian.

Lorsque des coups de feu ont éclaté sur la plage ce dimanche après-midi de 2016, de nombreux vacanciers ont d'abord pensé qu'il s'agissait d'un feu d'artifice. Alors que les djihadistes se rapprochaient avec leurs kalachnikovs, les touristes terrifiés et ceux qui travaillaient dans les bars et restaurants de la plage à proximité ont tenté de se réfugier dans les hôtels voisins. Certains baigneurs qui se trouvaient dans l'océan au moment de l'attaque ont pu nager contre les vagues pour se mettre en sécurité.

Parmi les personnes présentes au palais de justice mercredi se trouvait Odile Koko Kouamenan, dont le fils faisait partie des témoins de l'attaque.

« La scène s'est déroulée devant lui », se souvient-elle. « C'était un témoin au sol. Il était tellement traumatisé qu'il a quitté la ville et est allé au village pendant un an."

Elle a dit que son fils avait besoin de soins médicaux de suivi, qu'il n'a pas encore reçus.

"Si l'État peut faire quelque chose pour lui, c'est tout ce qu'une mère veut pour son enfant." a ajouté Kouamenan.

Le procès devrait durer jusqu'à fin décembre.

Source : africanews